Wolff est confiant : "Nous pouvons battre Red Bull avant 2026"

Bataille avec Red Bull

Lorsqu'on lui demande si Red Bull peut être battu avant 2026, Wolff répond fermement : "Je ne serais pas dans ce sport si je ne pensais pas que c'était possible. Si vous considérez à quel point Aston Martin a progressé en hiver et le bond en avant que McLaren a fait en été, si nous pouvions trouver trois ou quatre dixièmes, nous serions à nouveau dans le coup."

Le patron de l'équipe Mercedes s'en tient donc aux bonds réalisés par la concurrence l'année dernière. Parce que si eux le peuvent, Mercedes le peut aussi. Le potentiel est là, il suffit de le débloquer. "Nous savons que notre bolide a plus en lui qu'il ne l'a montré jusqu'à présent, mais nous n'avons pas encore trouvé comment y parvenir. Mais cela nous rend optimistes [pour l'avenir]", a déclaré le patron de l'équipe à La Gazzetta Dello Sport.

La formation de Wolff a donc encore de beaux jours devant elle, mais ce qui est ennuyeux pour les Allemands, c'est que c'est le cas depuis presque deux saisons entières. Mercedes a fait mouche avec la W13, mais le concept n'a pas été complètement mis de côté. La W14 était une évolution de la voiture de 2022, un mauvais choix comme il s'est avéré au début de cette saison. Mercedes a la deuxième place du championnat du monde des constructeurs entre ses mains, mais l'écart avec Red Bull est bien trop important pour une équipe de pointe comme Mercedes.

Wolff peut compter sur Hamilton

Dans la chasse à Max Verstappen, Wolff peut au moins encore compter sur Lewis Hamilton, sept fois champion du monde, pour les deux prochaines saisons. Le contrat du Britannique de 38 ans a expiré, mais il a récemment signé un engagement pour deux saisons supplémentaires au service de l'Allemagne. La prolongation de contrat s'est fait attendre, mais Wolff a souligné une fois de plus qu'il n'a jamais été inquiet.

"Il y avait un peu de retard, mais il était clair que cela se terminerait ainsi, avec Lewis qui resterait avec nous. Lui et moi sommes toujours très transparents dans nos transactions", a déclaré Wolff, qui a vu les médias rapporter que Hamilton avait parlé au président de Ferrari, John Elkann. Lewis avait une longueur d'avance : "Il y a quelque temps, il m'a dit : "J'ai vu John Elkann au dîner, mais sachez que je ne vais nulle part". Puis il m'a de nouveau prévenu lorsque c'était dans les nouvelles : 'Toto, je ne mène pas de négociations'."

Il poursuit : "Mais je comprends les rumeurs qui ont surgi : la signature annoncée n'est intervenue qu'au bout de six mois, mais c'était uniquement pour des raisons de marketing et de sponsoring. Avec moi, il n'y a jamais eu un millimètre de doute. Et puis nous avons aussi pour deux saisons George [Russell], qui est l'avenir de cette équipe, élevé chez Mercedes, la nouvelle génération après Hamilton. Nous sommes heureux."