Les 24 heures du Mans approchent : voici ce qu'il faut savoir !
- GPblog.com
Avec le Grand Prix de Monaco et l'Indy 500, les 24 heures du Mans sont l'un des trois monuments du calendrier du sport automobile. Le week-end prochain, la 94e édition de cette course d'endurance est programmée sur le circuit de la Sarthe. À l'approche de la course, GPblog aime expliquer ce à quoi il faut faire attention en regardant la course.
Qui est le favori de la course ?
Tout d'abord, il est important de savoir qu'il y a trois classes principales au Mans : les hypercars, les LMP2 et les voitures GT. La victoire finale du dimanche reviendra à une hypercar, car ce sont les voitures les plus rapides. À l'avance, Porsche est le favori, car lors des précédentes courses du championnat du monde d'endurance, les voitures du constructeur allemand ont fait une excellente impression. Au Qatar, elle a remporté la victoire, à Spa, l'équipe de clients Jota a gagné la course.
Cependant, n'oublie jamais Toyota. Pendant des années, les Japonais ont été l'équipe à battre dans le WEC et aussi au Mans. Ces dernières années, leur notoriété a diminué, mais Nyck de Vries, Mike Conway et Kamui Kobayashi ont "juste gagné" à Imola plus tôt cette saison. D'ailleurs, Conway est absent du Mans pour cause de blessure et sera remplacé par José Maria Lopez.
Ferrari, qui a fait son entrée l'année dernière avec une hypercar, a été de façon inattendue la meilleure en 2023. Les Italiens ne se considèrent pas comme les favoris de la prochaine édition, mais cela reste un sport technique et une course de 24 heures. Il peut s'y passer beaucoup de choses, même une nouvelle victoire de Ferrari. Ce qui va être intéressant, c'est de savoir si un autre cheval noir se présente à l'avant. Alpine et Peugeot ont lancé le projet d'hypercar relativement récemment, mais ils poussent fort pour briller au Mans depuis un certain temps. Y parviendront-ils ?
Au Mans, on parle beaucoup de l'équilibre des performances (BoP) : de quoi s'agit-il exactement ?
Le BoP est un élément important des règlements relatifs aux hypercars et aux LMGT3. Le BoP est défini comme un ensemble d'ajustements techniques, principalement liés au poids et à la puissance, conçus pour créer des conditions de concurrence équitables entre des voitures de conception et de base différentes. Un exemple : le fabricant est en moyenne x-nombre de secondes plus rapide que le fabricant moyen, après quoi il ajoute un lest supplémentaire pour ralentir quelque peu le bolide. Cela nivelle les différences de vitesse entre les constructeurs.
S'il est vrai que les constructeurs ont accepté à l'unanimité l'introduction du BoP (les nouveaux constructeurs en ont même fait une condition de leur participation, car ils veulent rouler pour remplir le champ), c'est un secret de polichinelle que les meilleures équipes n'en sont pas entièrement satisfaites. Elles ont l'impression d'être "punies" pour avoir réussi et construit de bonnes voitures.
Y a-t-il des pilotes célèbres qui participent au Mans ?
Absolument. L'une des vedettes de cette année est Jenson Button, qui tentera de remporter la victoire avec Jota. Il y a aussi les anciens pilotes de F1 Nyck de Vries, Brendon Hartley, Sébastien Buemi, Kamui Kobayashi (tous Toyota), Daniil Kvyat et Romain Grosjean (tous deux Lamborghini), Robert Kubica (AF Corse), Antonio Giovinazzi (Ferrari), Will Stevens (Jota), Stoffel Vandoorne et Paul di Resta (tous deux Peugeot) et Mick Schumacher (Alpine). Le champion d'IndyCar Alex Palou et son collègue Scott Dixon concourent pour Cadillac. Un peloton à savourer.
Y a-t-il des Néerlandais en compétition ?
Oui, les Néerlandais participent. Dans la catégorie principale des hypercars, nous en avons même trois. Outre Nyck de Vries chez Toyota, déjà cité, il y a Robin Frijns chez BMW et Renger van der Zande dans une Cadillac. Dans la classe LMP2, nous verrons Nicky Catsburg, Bent Viscaal et Job van Uitert. Enfin, Larry ten Voorde et Morris Schuring tenteront de remporter la victoire dans les GT.
Comment puis-je suivre les 24 heures du Mans ?
La course commence à 16 heures le samedi et l'arrivée a lieu - bien sûr - 24 heures plus tard, à 16 heures le dimanche. La course peut être suivie dans son intégralité via Videoland (avec les commentaires d'Allard Kalff) et Eurosport 2.